Miss France, Miss Europe et finaliste de Miss Univers, Elodie Gossuin s’est fait connaître par le biais des concours de beauté. Actuellement sur les ondes de NRJ tous les matins, Elodie est aussi conseillère régionale de Picardie. Pratiquant l’équitation, elle livre ses impressions sur le Prix de Diane et sur les courses en général.
Avez-vous déjà vécu un Prix de Diane depuis les tribunes?
ÉLODIE GOSSUIN. Je m’y suis rendue l’année dernière avec mes enfants et nous avons déjeuné sur l’herbe.
J’ai trouvé que j’avais de la chance de pouvoir participer à ce rendez-vous de l’élégance. En tant que Miss, j’ai participé à beaucoup de manifestations sur les hippodromes. J’ai aimé l’ambiance. Je trouve d’ailleurs que beaucoup de Miss côtoient le milieu hippique. Le monde des courses semble inaccessible, un milieu fermé et aisé vu de l’extérieur.
Avez-vous toujours été attirée par les chevaux?
En y réfléchissant, j’ai beaucoup de souvenirs sur les courses. Surtout d’avoir été jouer au PMU avec mon grand-père, lorsque j’étais petite. Je pense avoir été inconsciemment conditionnée. Plus récemment, j’ai fait notamment du sulky avec Pierre Vercruysse à Grosbois.
Etes-vous justement intéressée par le jeu?
Je suis très joueuse. J’adore la compétition en général. Les chevaux, les rallyes, la politique. Cela me permet de me surpasser et de me surprendre. Les courses, ce n’est pas un jeu basé seulement sur la chance. En s’y intéressant, on a plus de probabilités de gagner. Je préfère nettement jouer aux courses qu’à l’Euro Millions.
Serez-vous à Chantilly ce week-end?
Je ne pourrai pas m’y rendre cette année malheureusement, mais je regarderai tout de même la course. L’aventure de Miss a d’ailleurs commencé en étant élue Miss Oise. Chantilly n’a pas l’image picarde, elle est plus associée à la région parisienne.
Vous semblez très attachée à votre région picarde?
J’y ai passé mon enfance, dans un petit village situé près de Compiègne. Je me suis engagée politiquement et je suis devenue conseillère régionale en 2004. Au début, j’avais la naïveté de penser que, si l’on s’investissait avec un esprit constructif, on faisait avancer les choses. La tâche n’a pas été facile. J’avais mon étiquette de Miss, il y avait des préjugés, avant que je montre ce que j’avais dans le ventre. Mais je ne suis toujours pas blasée, j’y crois. Et puis ça change d’avoir une activité non médiatique et d’agir pour l’intérêt général.
Le Parisien
Propos recueillis par Lionel Stieven
http://www.leparisien.fr/sports/hippisme/j-ai-aime-l-ambiance-17-06-2012-2052485.php